Transport à Saint Martin

Transport à Saint Martin

La conduite aux Antilles nécessite, comme en France, le permis de conduire national. En revanche, le réseau routier n'est guère équipé pour les traditionnels 90 km/h. L'étroitesse des routes, les communes serrées et pas toujours bien signalisées, les animaux qui déambulent, sans vraiment s'inquiéter du trafic, obligent à une prudence et une attention de tous les instants. De plus, si vous louez un véhicule pour une petite période, vous serez confronté, sans avoir vraiment le temps de vous habituer, à l'habileté (ou à la témérité) des autochtones, qui semblent ne s'inquiéter ni de la largeur de la route ni de votre présence. Dès le premier carrefour vous vous rendrez compte que la vitesse est une des composantes du comportement de nombre d'automobilistes et qu'il convient d'en tenir compte. De votre côté, respectez soigneusement les limitations et ouvrez l'œil. N'oubliez pas que la consommation de boissons alcoolisées est ancrée dans les pratiques sociales du pays, qu'elle fait partie du rite du repas et de la fête et que la limitation à 0,5 g d'alcool (variable selon les zones et l'heure) est encore moins bien respectée qu'en métropole. La circulation n'est guère facilitée par les "gendarmes couchés", qui sont parfois de véritables murs, à tel point qu'il faudra bientôt des 4x4 pour les franchir. Il se dit que les entreprises chargées de les installer sont rémunérées en fonction du volume de béton utilisé. Plus les "gendarmes" sont grands, plus il en faut… Les embouteillages sont nombreux toute la journée, l'unique route côtière, sur chaque île, étant régulièrement encombrée par les touristes qui se mêlent aux résidents. Les bouchons sont renforcés par les conditions climatiques, notamment au moment des pluies.

Cartes routières

Les cartes sont distribuées gratuitement. Pour nous, la meilleure carte de Saint-Martin est sans aucun doute la MAP One. Vous la trouverez un peu partout dans les hôtels, à l'office du tourisme, dans les aéroports et restaurants, chez les loueurs de voitures…

Etat des routes

La région connaît d'importants problèmes d'écoulement d'eau, surtout par fortes pluies, et dans les communes des fossés ont été creusés de part et d'autre de la chaussée pour éviter les inondations. Le climat est rude pour le bitume, et les ponts et chaussées locaux ont souvent beaucoup de souci. La plupart des routes sont en travaux de façon quasi permanente. De plus, le comportement général des usagers locaux invite à la prudence, la vitesse excessive semblant être une des causes principales des accidents, notamment des plus graves.

Signalisation

Elle est parfois imprécise, voire trompeuse. En revanche, les indications touristiques autour des plages, pour informer, par exemple, des différentes possibilités de loisirs, plongée, voile, ski… sont généralement justes et bien détaillées.

Principaux axes

Une seule route permet de faire le tour intégral de l'île (à peu près 3h). On la traverse par la N7 en 45 minutes environ. Entre l'étroitesse des routes et les nombreux dos-d'âne, tout vous invite à la prudence. Prenez votre temps, et répondez au salut de ceux que vous croisez. Il est en fait assez difficile de se déplacer à Saint-Martin sans avoir son propre véhicule. En matière de location de voitures, la mode est ici aux 4x4. On peut aussi louer des motos, des scooters et même des vélos, ce dernier moyen de transport n'étant toutefois pas l'idéal.

Circulation

Les embouteillages sont monnaie courante à l’entrée des deux principales villes. Prenez votre mal en patience car le réseau routier ne peut pas s’élargir. Il ne faut pas oublier qu’on est sur une île !

Location de voitures

Pour profiter au maximum de son séjour et visiter l'île par le menu, il faut impérativement avoir recours à un loueur. Certains guides vous recommandent de réserver votre véhicule à partir de la Métropole. Cette pratique était valable pour garantir au client de bénéficier d'un véhicule à son arrivée. Mais aujourd'hui, en dehors de certaines dates (Noël, nouvel an…), il n'y a pas de problème pour se procurer une voiture, le parc étant maintenant suffisamment important. En revanche, si le client n'a pas de services prévus pour son accueil (transfert à l'hôtel…), il peut tout à fait réserver à l'avance et on lui livrera la voiture à l'aéroport. Il est conseillé de réserver par fax, par téléphone ou e-mail, sachant que certains loueurs indépendants peuvent vous faire bénéficier de meilleurs tarifs, les grands loueurs travaillant davantage avec les tour-opérateurs. Pour ce qui est des véhicules particuliers, minibus ou 4x4, il est difficile d'en trouver en haute saison, il vaut donc mieux réserver. Les voitures proposées par les agences de location doivent bénéficier d'un sérieux entretien. Si vous êtes âgés de 21 ans minimum, que vous conduisez depuis au moins un an et êtes porteur d'une carte de crédit, les grands loueurs internationaux (Budget, Car Rent, Europcar, Hertz) ainsi que la cohorte des loueurs locaux sauront vous satisfaire.

Evitez les locations "pirates" souvent proposées. En effet, certains petits malins louent aux touristes leur véhicule personnel. Cette pratique est totalement frauduleuse (pas d'assurance appropriée) et si vous avez un pépin, vous êtes responsable vis-à-vis de la loi à la même hauteur que ledit loueur ! Evitez donc de prendre des risques inutiles pour gagner quelques euros. Négociez les prix en basse saison et optez pour les forfaits aéroport ou hôtel (prise et remise du véhicule). Vous souhaiterez sans doute louer une voiture bien ventilée, et les toits ouvrants sont souvent les bienvenus. Pourtant, cette commodité peut rapidement devenir une corvée, car il est indispensable de fermer le toit ouvrant à chaque arrêt, même d'une dizaine de minutes, non pas à cause d'indélicats kleptomanes, mais tout simplement à cause des orages aussi violents qu'imprévisibles qui transforment votre Twingo en aquarium si vous n'avez pas pris de précaution. Les tarifs affichés chez les loueurs sont des tarifs d'appel et de base : location + assurance au tiers, mais il vaut mieux avoir l'assurance complémentaire CDW (tous risques). Il vous faut donc demander le tarif complet avec cette extension de garantie et comparer les prix. Si vous avez une carte bancaire "Gold" Visa ou EuroCard, sachez que l'assurance complémentaire y est déjà incluse. A Saint-Martin la mode est aux voitures automatiques en raison de l’importante clientèle américaine. Précisez lors de la réservation si vous ne souhaitez pas une automatique, cela vous évitera une surprise à l’arrivée !

Circuler en bus

Pratique, il permet de visiter Saint-Martin en passant par les principaux bourgs de l'île. Vous le trouvez à Marigot, dans la rue principale ou dans la rue de Hollande. Il n'y a pas d'arrêt. Il suffit, comme en Guadeloupe, de lever la main. Des minibus peu coûteux circulent de 7h à 19h. Ils relient régulièrement Marigot à Philipsburg, et plusieurs fois par jour Marigot à Grand-Case, Philipsburg à Cole Bay, à Simpson Bay et à Mullet Bay. Pour gagner d'autres endroits de l'île, particulièrement la côte atlantique et Oyster Pond, on devra faire du stop ou prendre un taxi aux prix plus élevés.

Circuler en taxi

Certains taxis, et notamment dans la partie hollandaise, ne prennent que les dollars US. Avant de monter, demandez au chauffeur s'il accepte vos euros ou autres devises. Autre type de transport, de nombreux minibus font le tour de l'île et pourront vous déposer partout où vous le souhaitez pour seulement 1 $ mais attention, vous ne pourrez pas monter avec vos bagages et valises. Si vous êtes à l'aéroport, l'idéal est d'avoir réservé quelque temps à l'avance un véhicule de location qui peut être mis à votre disposition dès votre descente d'avion.

Le stop

Un moyen de locomotion apprécié des locaux, presque à égalité avec les bus, qui n'ont pas d'horaires aussi souples et sont évidemment un peu plus coûteux. Le stop, c'est facile et ça marche. Il n'y a pas beaucoup de routes et elles sont très fréquentées. On lève le pouce et hop ! C'est presque aussi simple que ça.