Art & Culture en Dominique : Sites à visiter
Roseau et ses environs
Roseau compte deux marchés : visitez le New Market, très animé.
Au hasard des rues, vous pourrez aussi admirer quelques vieilles églises, dont les fondations, en grosses pierres, remontent à trois cents ans pour les plus anciennes. Roseau abrite également un musée sur l’histoire de l’île.
Au nord de la ville, au pied de la montagne Morne Bruce, on peut visiter les jardins botaniques de la Dominique ; ils ont été installés en 1890 à l’emplacement d’un champ de canne à sucre et profitent de conditions climatiques idéales pour les plantes tropicales (ensoleillement, pluviométrie). Ils ont été organisés en deux parties, la première à vocation ornementale, la seconde pour développer des plantes pour l’agriculture locale. Dans les années 1960 et 1970, les jardins botaniques de Roseau bénéficiaient d’une excellente réputation dans toutes les Caraïbes pour leur terrain de cricket ! Il est vrai qu’à l’époque, la Dominique était encore sous influence anglaise. Ils ont même eu droit par deux fois, reconnaissance suprême, à la visite de la reine Elisabeth II et du prince Philip d’Edimbourg.
Pour vous aider éventuellement dans votre visite, le département "faune et flore" propose un plan des jardins légendé pour reconnaître les différentes espèces.
JARDIN BOTANIQUE.
Sa création remonte à 1889. Le gouvernement royal voulait encourager la diversification des cultures et distribuait des plants et des semis aux fermiers. Le site couvre 40 acres, une partie plantée de canne à sucre fut vendue au gouvernement par William Davies, propriétaire de Bath Estate. Le conservateur du jardin, Henri Green, commença le gros-œuvre de plantation. En 1892, Joseph Jones reprit le jardin, qui devint sa seule passion et la vocation de toute une vie. La fonction du jardin botanique fut essentiellement économique et expérimentale. Les plantes exotiques ont été collectées à travers le monde entier lorsqu’il dépendait du jardin britannique royal de Kew. En 1930, c’était l’un des plus beaux parcs botaniques de toutes les îles anglaises. En 1979, le cyclone David détruisit les arbres les plus impressionnants et les plus âgés, comme ce baobab, effondré sur un bus, que l’on peut observer.
Le terrain de cricket le plus officiel de l’île s’y trouve. Plusieurs fois, le parc a reçu la visite de la famille royale d’Angleterre. Si vous n’avez pas le temps d’aller découvrir les perroquets dans leur habitat naturel, allez les dénicher au fond du parc.
EGLISES.
Les églises anglicane et catholique, construites entre 1800 et 1916.
MORNE BRUCE.
Prendre la porte d’Elmshall. Vue panoramique sur Roseau. James Bruce, l’ingénieur et architecte anglais, dessina les plans de fortification de cette ancienne garnison britannique. La plus jolie vue panoramique de Roseau se situe là où se trouve le crucifix géant daté de 1920.
NOUVEAU MARCHE.
A l’embouchure de la Roseau River. Allez-y le samedi matin voir les étals, bien rangés et colorés de fruits et de légumes aux noms très exotiques. Dans une ambiance populaire et gaie, découvrez le marché aux fleurs à l’intérieur et le marché aux viandes. Marché au poisson au même endroit, mais le vendredi.
VIEUX SQUARE DU MARCHE.
Anciennement le marché aux esclaves. Durant la semaine, vous y trouverez des vendeuses de vanneries et d’objets en bois, des tee-shirts souvenirs, des cassettes de reggae dominicais.
Le Nord, Portsmouth et ses environs
PRINCE RUPERT BAY.
Dans le village de Portsmouth, petite marina pour les bateaux et plage. La baie du Prince Rupert n’a que peu d’intérêt, sinon sur un plan historique. Formant un port naturel, elle fut découverte par un bateau de Christophe Colomb lors de son second voyage et devint alors une escale pour les conquistadores en route pour l’Amérique du Sud.
PARC NATIONAL CABRITS.
Juste au nord de Portsmouth. Ruines du fort Shirley, une garnison anglaise installée au XVIIIe siècle. Construit avec des roches volcaniques, vous y trouverez des canons en acier tout le long de votre balade. Il y a une magnifique vue sur la baie du Prince Rupert et vous pouvez y pique-niquer, nager et plonger. Nouveau, un centre pour les visiteurs. La baie est abritée au nord par la Pointe des Cabrits, qui constitue un parc national. La pointe tient son nom d’une vieille habitude des marins qui y débarquaient : ils y lâchaient des chèvres en liberté afin d’être assurés de retrouver de la viande fraîche lors d’une prochaine escale. Le parc est de petite taille et autant axé sur la terre que sur la mer. Des sentiers balisés permettent d’y découvrir différents milieux naturels : forêt, marais, plages volcaniques.
Le Sud
CATHOLIC CHURCH.
A Soufrière. Une peinture murale dépeignant la vie du village peut être vue dans cette église. Celle-ci a plus de cent ans.
L’Est
HABITATION DE CHABERT.
Hatton Garden, entre Atkinson et Marigot. Vieille famille française qui exploitait une usine de sucre et de citron et qui, pour finir, se spécialisa dans les liqueurs. Elle date du XIXe siècle et la plantation s’est transformée en musée d’Antiquités. Allez découvrir d’antiques épées et sabres, des compas et une carte de la Dominique datant de 1872. Il y a aussi des cloches navales utilisées et récupérées durant la bataille des Saintes. Ouvert de 9h à 16h tous les jours.
L’ESCALIER TETE DE CHIEN.
Le serpent tête de chien est l’autre nom du boa constrictor. Balade à 15 minutes du village de Sineku. Ce nom a été donné à une coulée de lave ressemblant à ce gigantesque serpent se faufilant du haut d’un roc jusqu’à la mer.