Climat - saisons en Guadeloupe : Infos pratiques

Infos pratiques : Climat - saisons en Guadeloupe

Climat

Une température moyenne de 27° C, des pointes à 32° C et rarement moins de 20° C : voici le quotidien de la Guadeloupe ! Toutefois, il arrive qu’entre la mi-décembre et le début janvier la température passe, dans la nuit, au-dessous de 20° C... on en parle alors dans les infos. Les vents venant de l’est, appelés “alizés”, contribue fortement à modérer la chaleur tropicale. La température de l’eau est de 20° C à 24° C pour une mer généralement plus houleuse côté Atlantique et un climat plus humide ; autour de 25° C et une mer plus calme côté Caraïbe.

En plaine, sur la Grande-Terre de Guadeloupe, les îles plates de Saint-Martin, Marie-Galante, Saint-Barthélemy, les Saintes et la Désirade, les températures sont plus élevées, adoucies par les alizés et une faible pluviométrie.

En altitude (îles très vallonnées), sur la Basse-Terre de Guadeloupe, les températures sont plus basses et les pluies plus importantes, ce qui explique la végétation luxuriante. Il existe également deux saisons, même s’il est plus approprié de parler de période. Une saison sèche appelée carême (de décembre à mai). Une seconde, plus chaude et plus humide, appelée hivernage (de juillet à octobre). Durant les mois de notre automne (de fin octobre à début décembre), la saison caraïbe est humide, très humide, et le niveau de précipitations très élevé, mais régulier : il pleut tous les jours, par petites ou grosses averses. Même si la température est douce, vous ne souffrirez assurément pas de la sécheresse, et le bruit de la pluie tombant sans arrêt à verse sur les toits de tôle devient vite un lancinant leitmotiv. Juin et octobre font office de mois de transition. Les averses et les pluies peuvent causer des dégâts, sans rapport avec les cyclones, véritables épées de Damoclès. N’oubliez pas que, sous les tropiques, le jour se lève tôt (entre 5 et 6h) et se couche de même (entre 17h30 et 18h30). Sujet important que vous constaterez vous-même sur place.

Appelés « ouragans » par les météorologistes (huricane en anglais), les cyclones ne sont pas rares dans les Caraïbes, notamment entre juillet et octobre (officiellement du 1er juillet au 30 novembre). Depuis 1950, on a décidé de les baptiser, souvent avec de jolis noms, le but étant d’assurer une synergie avec les professionnels – appelés prévisionnistes – et les services météorologiques des pays concernés, notamment avec celui qui est le mieux organisé dans ce domaine, les Etats-Unis. On raconte que cette idée fut déjà appliquée au début du siècle par un responsable australien, qui aurait pris l’habitude d’attribuer les noms des politiciens qu’il « affectionnait particulièrement » dans ses tendres pensées… Peut-être, le point commun étant que les deux font autant de ravages ?

En tout cas, les cyclones existent bel et bien et ce tous les ans, sans exception. Après, c’est la chance, pour certains, le destin, pour d’autres, qui décident qu’elles îles ou régions sont concernées. Un peu une roulette russe chaque saison… On estime que les Antilles Françaises sont touchées en moyenne tous les 10 ans… Profitons en pour préciser que le phénomène cyclonique présente une particularité assez curieuse : à l’origine une simple dépression aux larges de l’Afrique, il est qualifié de cyclone par la suite si certains critères sont remplis (puissance, etc.). Il commence alors à se déplacer vers le continent américain (ouest) et tout se joue à partir de là. En effet, dès qu’il commence à « remonter » (direction nord), il ne « redescend » (normalement) plus (direction sud) ! Ainsi les zones qui étaient sur la « même ligne » se savent déjà épargnées. Il arrive aussi qu’il ne concerne aucune région en remontant carrément vers le Pôle Nord : il fait alors le tour de l’hémisphère Nord et revient vers l’Europe sous forme de tempête…

Contrairement à l’idée reçue, ce ne sont pas tellement les vents souvent violents que l’on craint en particulier, mais surtout les très fortes pluies qui sont dévastatrices : impressionnantes rien ne leur résiste ! Par ailleurs, toutes les îles ne sont pas logées à la même enseigne : moins vous avez de “moyens” (économiquement parlant), plus les ravages sont importants, notamment en perte humaine... Rajoutons que la technologie d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier ,ce qui aide considérablement les autorités et la population à s’organiser pour affronter ce phénomène, En septembre 1995, les terribles Marilyn et Luis ont ravagé la Basse-Terre, et surtout Saint-Martin et Saint-Barthélemy. En novembre 1999, Lenny a dévasté Saint-Martin et a causé de nombreux dégâts sur la côte sous le vent de la Guadeloupe.