Mode de vie sainte-lucie ? Aux Antilles

Découverte de Sainte Lucie : modes de vie

Culture et Mode de vie

Lorsqu’on est l’héritière des cultures africaine, française et anglaise, il va de soit qu’on ne peut afficher les traits d’une société traditionnelle, surtout si celles-ci sont toujours omniprésentes. Brassages et influences sont incontestablement deux sources d’enrichissements du quotidien et il n’est guère difficile de le ressentir à tous les niveaux, allant de la physionomie de ses habitants jusqu’aux traditions qui perdurent et continuent à se développer.
On parle le créole, on connaît l’anglais et les Français y ont laissés de nombreuses empreintes. De plus lorsque l’on sait que les Caribéens possèdent un don de plus que les Européens, celui qui rythme naturellement le corps selon la musique, le sujet devient encore plus intéressant ! Munie d’un tel profil, on comprend que toute occasion de fête est bonne à prendre et ce dans un naturel déconcertant…

C’est peut-être à travers cette richesse culturelle que l’on peut expliquer les deux prix Nobel natifs de l’île ?
Derek Walcott (1930-) a reçu le prix en 1992 (littérature) et s’est vu décerner l’insigne de Commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres par Renaud Donnedieu de Vabres. Le second est l’économiste Sir Arthur Lewis (1915-1991), récompensé pour ses recherches sur le développement économique.

La fête de la Calypso (en juillet) est le théâtre d’un concours de musique où les prétendants rivalisent pour accéder aux titres du Roi et de la Reine. La musique était autrefois un moyen pour préserver sa dignité. Elle attire aujourd’hui les foules et devient même par moment l’interprète des soucis du moment. Il n’est plus besoin de parler du carnaval (en juillet), où les âmes fusionnent littéralement et où l’on sent l’agréable légèreté d’être sous les tropiques.

Etrange par son nom tant on y est habitué sous d’autres climats, le Festival de La Rose est une nouvelle occasion d’entamer un rythme jovial, sans aucune distinction de hiérarchie sociale.

Pour ne pas faire de jaloux, la marguerite n’est pas oubliée ! Un festival lui est également dédié et constitue la continuité de la fête de la rose. Ces deux fleurs sont même des emblèmes nationaux. Leurs origines ? Bien que floues, des explications existent mais est-ce vraiment important quand les corps ondulent au rythme gracieux de la musique qui jaillit d’un peu partout ?

Langues

Ancienne colonie anglaise, Sainte-Lucie a gardé comme langue officielle l’anglais. Le créole est parlé par la plupart des Saint-Luciens.

La communauté française.

Selon les chiffres de l’ambassade de France, on compte trois cent dix Français recensés vivant à Sainte-Lucie. L’importance de la communauté française varie d’une île à l’autre : Sainte-Lucie, siège de l’ambassade, est l’île où elle est le plus représentée, puis vient la Dominique. A ce chiffre s’ajoute les «non-immatriculés » que l’on estime environ à cent personnes pour l’ensemble de la circonscription consulaire. Il s’agit essentiellement de «double - nationalité » qui s’ignorent en quelque sorte, eux ou leurs parents n’ayant jamais effectué les démarches nécessaires pour se voir reconnaître la qualité de Français. Compte tenu de ses effectifs réduits, la cohésion de cette communauté est plutôt bonne. L’obtention d’un permis de travail ou d’un titre de résident auprès des autorités locales est souvent longue, c’est pourquoi elle n’est pas très nombreuse. Par ailleurs, il n’y a plus d’école française à Sainte-Lucie. Le nombre des touristes en provenance de la France métropolitaine était de 8 156 personnes et de 23 487 touristes en provenance des départements français d’Amérique (Antilles/Guyane).

Religion

Près de 80 % des habitants sont Roman-Catholiques. L’île accueille également d’autres églises et religions telles que : Anglicane, Méthodiste, Baptiste, Adventiste du 7ième jour, Pentecôtistes, Betheliste, Témoin de Jéhovah. Les horaires des services religieux varient selon les paroisses. N’hésitez pas à vous informer à la réception de votre hôtel !