Guide tourisme Le Marigot en Martinique
Dans le nord de la Martinique, se trouve une commune fleurie, Le Marigot, bourg qui se présente en forme d’amphithéâtre face à l’Océan Atlantique et reçoit de plein fouet les Alizés. Cette commune rurale ancrée face à la mer et dominée par plusieurs mornes (petites montagnes) tels que Bellevue et Palmiste, tire avantage de cette double facette en se tournant progressivement vers le tourisme vert.
Histoire
Le mot marigot désignant des marais inondés, Le Marigot tire ce nom d’un terrain marécageux situé à l’embouchure de la rivière du Lorrain.
Avant la colonisation, Le Marigot est le haut-lieu de la vie pré-colombienne. Sa situation géographique facile d’accès par la mer a favorisé l’installation des Indiens Arawaks ou Caraïbes. Le site de Duhaumont atteste de leur présence, et le Père Pinchon, historien et archéologue (1913 – 1980) désigne l’endroit comme la "capitale des peuples pré-colombiens" . Malgré les accords de paix, les amérindiens sont chassés par les colons intéressés par les terres environnantes fertiles.
En 1663, Le Marigot devient une paroisse.
A partir de 1678, les premières concessions coloniales s’installent avec l’arrivée de Jean Baptiste Jaham de Vertpré, capitaine des milices de l’Est. Colons et esclaves peuplent peu à peu Le Marigot.
Elle est érigée en commune le 11 janvier 1889 et concrétise ainsi son détachement du Lorrain.
L’activité économique de la commune s’organise autour de la culture de la canne à sucre. Mais après la fermeture de l’usine du Lorrain, Le Marigot se tourne vers la culture de la banane avec aujourd’hui 371 hectares cultivés. Vestiges de la production de la canne à sucre, les sucreries "Crasson" et "La Garanne" invitent à découvrir ce passé industriel.
Le bourg est ravagé en 1840 par un cyclone, et accuse un lourd tribu qui lui valut huit années de restauration.
En 1923, Le Marigot endosse le nom de Fonds d’Or et reprend son appellation d’origine en 1926.
Outre la culture de la banane et les cultures vivrières (citrons, avocats, goyaves), Le Marigot se démarque avec une autre activité : l’aquaculture. Des bassins servent à élever les grosses écrevisses locales, les « Z »’habitants, au goût, vraisemblablement, délicieux !
A voir/ A faire
La côte étant accidentée par les lames de l’Océan Atlantique, la baignade est peu recommandée, voire dangereuse. Toutefois, la pointe du Pain de Sucre vaut le détour. Elle est visible depuis l’Anse Charpentier, spot très apprécié par les surfeurs. Auteur : Bérengère© |
